Il s’agit d’une étude réalisée pour le compte d’Eurostaf et publiée en janvier 2013.
UNE ÉTUDE POUR:
• Disposer des chiffres clés du secteur agroalimentaire et du secteur agro-coopératif français au global et par filière
• Identifier les enjeux clés par filière alimentaire
• Comparer les performances économiques et financières des entreprises agroalimentaires au global, par filière alimentaire et par type de contrôle (coopérative agricole, entreprise familiale, filiale de groupe étranger, entreprise cotée en bourse, entreprise contrôlée par un fonds d’investissement)
• Appréhender les besoins financiers et les moyens de financement des coopératives et des entreprises privées
• Connaître les impacts de la crise économique sur le secteur agroalimentaire
EXCLUSIVITÉ
- Le top 230 des IAA (entreprises privées et coopératives agricoles) en France
- 8 principales filières analysées : boissons (alcoolisées et non alcoolisées), BVP et biscuiterie, céréales (approvisionnement et semences, transformation des grains), fruits et légumes, lait, sucre, traiteur-plats préparés, viandes (bœuf, volaille, porc)
L’INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE DEMEURE UN SECTEUR ACYCLIQUE ET UNE VALEUR DÉFENSIVE ATTRACTIVE
Les entreprises agroalimentaires du top 230 traversent plus que correctement la crise en termes de croissance du chiffre d’affaires. L’année 2011 a même été bien meilleure que l’année 2010. Cette performance est notamment liée à un effet prix. Les niveaux de marges se sont néanmoins dégradés en 2011 en raison d’une répercussion partielle des hausses de prix (difficulté générale en France comme en Europe d’augmenter les tarifs proportionnellement à la hausse des matières premières). Le secteur agroalimentaire, un des secteurs les plus importants de l’économie française, se compose d’entreprises aux statuts très différents avec des évolutions et des besoins financiers disparates :
- Les entreprises cotées en bourse (7% en nombre mais 22% en CA) subissent les effets d’une consommation sous pression en Europe et tirent leur croissance des pays émergents. Ils vont poursuivre leur virage stratégique sur les pays émergents par des rachats d’entreprises et des prises de participation.
- Les entreprises familiales, bien que moins armées dans la conjoncture actuelle, montrent leur résistance. Les défis majeurs restent la poursuite de l’activité avec le problème de la transmission et le financement de leur développement, ce qui entraîne parfois des reprises par des fonds d’investissement.
- Les entreprises contrôlées par des fonds d’investissement. Les prises de participation et de contrôle par des fonds d’investissement s’accélèrent depuis dix ans sur des durées en moyenne de 2 à 5 ans. Le temps du portage, les besoins financiers sont assurés.
- Les filiales de groupes étrangers (22% en nombre, 17% en CA) sont les moins dynamiques sur le marché français. La croissance de leur groupe de rattachement est en général bien supérieure.
- Les coopératives agricoles (qui pèsent 42% de notre échantillon en nombre et 33% en chiffre d’affaires), acteurs essentiels du développement territorial, conservent une croissance solide. Elles poursuivent leur stratégie de conquête avec encore de nombreuses alliances en 2011-2012. Elles recherchent de nouveaux moyens de financement à même d’accompagner au mieux les rachats d’entreprises et leur internationalisation.