Il s’agit d’une étude réalisée pour le compte de Les Echos Etudes et publiée en octobre 2018. Celle-ci peut être commandée en ligne.
UNE ÉTUDE DE MARCHÉ POUR :
- Disposer des chiffres clés du marché du snacking en GMS par mode de conservation (frais, ambiant, surgelé), segment et produit, saveur (salé/sucré), moment de consommation (solution-repas, petit déjeuner…), type de consommation (snacking chaud/ snacking froid)
- Dresser un panorama de l’offre et des tendances porteuses pour définir les innovations de demain
- Evaluer les perspectives de développement du marché à l’horizon 2022
POUR CONTINUER À SÉDUIRE LES CONSOMMATEURS FRANÇAIS, LE MARCHÉ DU SNACKING DOIT INTÉGRER LEURS NOUVELLES EXIGENCES
Le snacking a toujours autant la cote auprès des consommateurs français et représente depuis plusieurs années un gisement de croissance important pour l’industrie agroalimentaire. La croissance de demain suppose d’intégrer les fortes préoccupations environnementales, sanitaires et sociales du consommateur. Celui-ci devient en effet de plus en plus exigeant quant à la qualité et la sécurité de son alimentation et sur respect de l’environnement.
CAP SUR LE SAIN, LE VÉGÉTAL ET LE RESPONSABLE
Dans ce contexte, l’univers du snacking devra continuer sa « premiumisation » selon plusieurs axes qui orienteront les innovations des industriels et des MDD des enseignes :
- Manger rapidement mais sainement. La santé par l’alimentation, confrontée à des enjeux de santé publique colossaux, est aussi une préoccupation majeure des consommateurs. L’aspiration au « mieux manger » touche tous les pans de l’alimentaire, y compris le snacking, avec des produits plus sains (moins gras, moins salés, moins sucrés) et plus naturels (sans additifs ni conservateurs). Pour montrer les efforts réalisés et rassurer les consommateurs, certains industriels ont pris le parti d’afficher le Nutri-score sur le packaging de leurs produits.
- La transition alimentaire vers un modèle durable. Les régimes spéciaux (sans gluten, végan, végétarien, flexitarien…) gagnent du terrain et le snacking n’échappe pas à la tendance « veggie » avec l’essor des offres de repas à base de protéines végétales.
- La transition alimentaire vers un modèle responsable. Face à des défis environnementaux de plus en plus prégnants, la conscience citoyenne progresse. La catégorie snacking sera touchée par la vague « verte » avec des produits écolabellisés, locaux, moins polluants et des solutions d’emballage écologiques permettant de réduire leur impact environnemental.
LE SNACKING, PÉPITE DE L’ALIMENTAIRE, ENCHAINE LES BONNES PERFORMANCES EN GRANDE DISTRIBUTION
En grande distribution, les ventes de produits snacking affichent une croissance toujours soutenue comparée à celle de l’alimentaire. Face à un consommateur friand de nouveautés, l’offre se renouvelle en rayon et ces innovations continuent de tirer les ventes du marché snacking. La dynamique du marché s’explique également par l’extension de la part linéaires consacrée au snacking en GMS et par le déploiement et le renouvellement des formats urbains de proximité (à l’image des concepts Mandarine et Darwin de Franprix) qui misent sur les solutions-repas express. La pause déjeuner représentée par les trois produits phare que sont le sandwich, les salades et les box est la locomotive du rayon traiteur LS. L’apéritif est toujours un moment de consommation clé pour plusieurs marchés snacking (snacks fromagers, snacks charcutiers, snacks traiteur de la mer, épicerie salée…).
LA VALORISATION EXCLUSIVE DU MARCHÉ
Cette étude présente de manière détaillée :
1- Les chiffres clés du snacking en GMS en 2017/2018 par :
- mode de conservation (frais, ambiant, surgelé)
- segment (snacks traiteur, snacks fromagers, snacks charcutiers, snacks IVème gamme, snacks ultra-frais…)
- produit (par exemple au sein des snacks traiteur : sandwiches, salades, box,…)
- saveur (salé/sucré)
- moment de consommation (solution repas, petit déjeuner, goûter, grignotage, apéritif)
- type de consommation (snacking chaud/snacking froid)
2- Le poids et l’évolution des snacks par rapport au marché de référence