Bonjour Ă toutes et Ă tous, dans ce nouveau numĂ©ro de la newsletter Eat’s business vous trouverez quelques articles sur le monde de lâalimentaire qui mâont semblĂ© intĂ©ressants dans la semaine prĂ©cĂ©dente.
Pour ceux qui veulent la formule ristretto, les 3 articles que je vous conseille de lire en priorité cette semaine sont :
- Le Monde, Pourquoi les fermes urbaines ont du mal Ă pousser en France comme en Europe, 22/07/2023
- The Guardian, Vegan diet massively cuts environmental damage, study shows, 20/07/2023
- The Economist, Why Walmart is trouncing Amazon in the grocery wars, 24/07/2023
Bonne lecture et bonne semaine Ă toutes et Ă tous!
Pour celles et ceux dâentre vous qui ont plus de temps pour la formule lungo :
Le Monde, Les défis de Daniel Kretinsky, nouveau maßtre de Casino, 18/07/2023
Ăa y est, la fin du feuilleton Casino semble proche.
Le conseil d’administration du Groupe Casino a annoncĂ© que des nĂ©gociations de recapitalisation sont en cours avec Daniel Kretinsky, Marc Ladreit de LacharriĂšre et le fonds britannique Attestor. Ils envisagent d’injecter 1,2 milliard d’euros dans le capital de l’entreprise en difficultĂ© et d’effacer 4,7 milliards d’euros de dettes, sur un total de 7,6 milliards d’euros. Les autres candidats, Xavier Niel, Matthieu Pigasse et Moez-Alexandre Zouari, ont retirĂ© leur offre il y a quelques jours.
L’objectif est de parvenir Ă un accord avec les crĂ©anciers d’ici la fin du mois de juillet pour restructurer la dette et mettre en place de nouveaux financements. Daniel Kretinsky dĂ©tient dĂ©jĂ des participations dans Fnac Darty, le dĂ©taillant britannique Sainsbury’s et des opĂ©rateurs postaux au Royaume-Uni et aux Pays-Bas, ainsi qu’une ancienne participation de 10 % dans Casino.
Pour relancer l’activitĂ© de Casino, le consortium prĂ©voit d’investir 2,4 milliards d’euros sur cinq ans, notamment en rĂ©duisant les prix et en modernisant les magasins.
Les Ăchos, Le prĂ©fou de VendĂ©e en quĂȘte du label IGP, 18/07/2023
Le prĂ©fou vendĂ©en, un pain chaud servi Ă l’apĂ©ritif, est devenu trĂšs populaire et les industriels de la boulangerie ont crĂ©Ă© diffĂ©rentes variantes, telles que chorizo, sardine et tomate. Cependant, le directeur de VendĂ©e QualitĂ©, Jean-Marc Loizeau, insiste que ces versions ne sont pas de vĂ©ritables prĂ©fous mais des pains apĂ©ritifs. Le prĂ©fou est en effet une sorte de pain presque sans levain, prĂ©parĂ© avec du beurre Poitou-Charentes et de l’ail des marais (ou ail des ours). Il servait dâailleurs Ă vĂ©rifier la tempĂ©rature du four Ă bois avant d’y enfourner le pain, d’oĂč son nom.
Pour prĂ©server le prĂ©fou original, VendĂ©e QualitĂ© s’est donc associĂ©e Ă la FĂ©dĂ©ration de la boulangerie vendĂ©enne, l’office pour le patrimoine culturel immatĂ©riel et l’association DĂ©veloppement arts culture et traditions en Sud VendĂ©e (Dactrad). Leur objectif est d’obtenir une IGP pour protĂ©ger la recette et le pĂ©rimĂštre de fabrication du prĂ©fou vendĂ©en, qui trouve son origine dans le sud VendĂ©e.
Pour Ă©tayer leur demande d’IGP auprĂšs de l’INAO et de Bruxelles, les partenaires ont lancĂ© une enquĂȘte auprĂšs des consommateurs pour Ă©valuer leur attachement au prĂ©fou et connaĂźtre les diffĂ©rentes façons de le prĂ©parer et de le dĂ©guster.
LâUsine Nouvelle, Le confiturier Lucien Georgelin placĂ© en redressement judiciaire mais confiant sur son avenir, 19/07/2023
Lucien Georgelin, numĂ©ro deux de la confiture en France derriĂšre Andros, fait face Ă des difficultĂ©s financiĂšres (une dette de plus de 45 millions d’euros) et a Ă©tĂ© placĂ© en redressement judiciaire.
Les problĂšmes rencontrĂ©s par l’entreprise sont multiples : des investissements importants dans de nouvelles lignes de production pour ĂȘtre aux normes et proposer des produits innovants, les perturbations liĂ©es Ă la pandĂ©mie, un problĂšme informatique pendant cinq ans qui a affectĂ© la gestion des stocks et des commandes, et surtout une hausse significative du coĂ»t des matiĂšres premiĂšres telles que le sucre (+100%) et le verre (+50%).
En 2022, l’entreprise a rĂ©alisĂ© un chiffre d’affaires de 70 millions d’euros avec un dĂ©ficit de 4 millions d’euros. MalgrĂ© ces difficultĂ©s, Lucien Georgelin se montre optimiste, car l’entreprise a connu une croissance annuelle de 10 Ă 20% depuis plusieurs exercices et peut honorer les nombreuses commandes reçues, notamment de la grande distribution qui continue de lui faire confiance.
Le dirigeant assure que le chiffre d’affaires progressera en 2023 et affirme qu’aucun des 350 emplois n’est menacĂ©. Au contraire, l’entreprise prĂ©voit mĂȘme d’embaucher 10 Ă 20 personnes supplĂ©mentaires pour rĂ©pondre Ă la demande croissante de production. La prioritĂ© est donc de rĂ©soudre les problĂšmes de trĂ©sorerie pour assurer un avenir prometteur Ă Lucien Georgelin.
Les Ăchos, Aspartame : 5 choses Ă savoir sur cet Ă©dulcorant « peut-ĂȘtre cancĂ©rigĂšne » ,14/07/2023
L’aspartame a Ă©tĂ© dĂ©couvert par hasard en 1965 par un chimiste amĂ©ricain. Il est trĂšs prisĂ© dans l’industrie agroalimentaire pour son pouvoir sucrant Ă©levĂ© et sa faible teneur en calories. On le retrouve dans de nombreux aliments sans sucre tels que les boissons gazeuses, les yaourts, les jus de fruits et les chewing-gums.
MalgrĂ© son utilisation rĂ©pandue, l’aspartame est controversĂ© depuis longtemps. Un rĂ©cent rapport de l’OMS vient de classer l’aspartame dans la catĂ©gorie “peut-ĂȘtre cancĂ©rigĂšne”, en raison d’indications limitĂ©es de risques de cancer chez l’homme, notamment pour le carcinome hĂ©patocellulaire, un type de cancer du foie. Cependant, l’OMS maintient que les entreprises n’ont pas besoin de retirer leurs produits contenant de l’aspartame et que les consommateurs ne doivent pas arrĂȘter complĂštement leur consommation.
La dose journaliĂšre acceptable pour l’aspartame est de 40 milligrammes par kilogramme de poids corporel. Il est identifiable sur les Ă©tiquettes grĂące Ă la lettre E ou sa dĂ©nomination complĂšte (E951 ou aspartame). MalgrĂ© les inquiĂ©tudes, les experts recommandent une alimentation variĂ©e et sans excĂšs pour rĂ©duire les risques liĂ©s Ă l’aspartame.
Le Parisien, Les brasseries artisanales boivent la tasse : « On nâen serait pas lĂ sans ces crises successives », 19/03/2023
Les brasseries artisanales traversent une pĂ©riode difficile en raison de la hausse des prix des matiĂšres premiĂšres et de l’Ă©nergie. La situation est inquiĂ©tante pour le secteur, avec des cessations d’activitĂ© en sĂ©rie.
Ainsi, la brasserie HUB de Roubaix a par exemple rĂ©cemment fermĂ© ses portes aprĂšs quatre ans d’activitĂ©, attribuant sa situation dĂ©favorable Ă des difficultĂ©s Ă©conomiques aggravĂ©es par la pandĂ©mie et une trĂ©sorerie insuffisante malgrĂ© l’aide reçue.
La montĂ©e en flĂšche des coĂ»ts de production, notamment pour l’Ă©nergie et les matiĂšres premiĂšres comme le malt et le verre, ainsi que l’inflation, ont contribuĂ© aux difficultĂ©s financiĂšres des brasseries artisanales. Certaines entreprises en difficultĂ© ont lancĂ© des procĂ©dures collectives pour Ă©viter la cessation de paiement et la liquidation.
Du cĂŽtĂ© des consommateurs, comme le note Jean-Pierre Giannoni de la LCBV, âla clientĂšle aisĂ©e qui n’hĂ©sitait pas Ă dĂ©penser dans des biĂšres chĂšres est beaucoup plus frileuse qu’avant, note le professionnel. Certains se reportent alors sur des biĂšres de qualitĂ© moindre vendues en supermarchĂ©â.
Les brasseries artisanales doivent également faire face à la concurrence des géants du secteur qui investissent dans le secteur pour accroßtre leur part de marché. Heineken, par exemple, a racheté la brasserie artisanale Gallia à Pantin.
MalgrĂ© les dĂ©fis actuels, certaines Ă©tudes prospectives, comme celles d’Heineken, prĂ©voient un rebond de l’activitĂ© Ă partir du printemps 2024, en anticipant un effet positif des Jeux olympiques de Paris sur le marchĂ© des brasseries artisanales.
LâExpress, Livraison express : Getir et Gorillas liquidĂ©s, 1300 emplois supprimĂ©s, 19/07/2023
Cette fois câest vraiment la fin du Q-commerce en France.
En effet, Getir et Gorillas ont été liquidés par le tribunal de commerce de Paris il y a quelques jours, entraßnant la suppression de plus de 1300 emplois en France.
La situation des salariĂ©s des entreprises liquidĂ©es est prĂ©occupante, car leurs salaires et leur avenir professionnel sont maintenant incertains. Certains plans de sauvegarde de l’emploi ont Ă©tĂ© rendus caduques et le fondateur de Getir est accusĂ© de ne pas avoir respectĂ© ses engagements envers les employĂ©s.
Le secteur du “quick commerce” pourrait encore connaĂźtre d’autres suppressions d’emplois, car le tribunal de commerce de Paris doit examiner Ă la fin de l’Ă©tĂ© les solutions de reprise de Flink France, avec seulement une petite moitiĂ© des effectifs actuels envisagĂ©e pour ĂȘtre repris. En Espagne, Getir fait Ă©galement face Ă des difficultĂ©s, menaçant plus de 1500 emplois dans ce pays.
Le Figaro, Alimentaire: les Français contraints à la déconsommation, 19/07/2023
L’inflation alimentaire de prĂšs de 21 % sur deux ans a entraĂźnĂ© une “dĂ©consommation” chez les Français. Ils achĂštent moins et optent pour des produits moins chers, notamment les marques de distributeur et les produits premiers prix. Les volumes d’achats dans les grandes surfaces ont chutĂ© de 4,1 % au cours des six premiers mois de l’annĂ©e, soit deux fois plus qu’en 2022 (- 2,2 %). Cette tendance s’explique en partie par les consĂ©quences rĂ©siduelles du Covid-19, une mĂ©tĂ©o moins favorable au printemps dernier mais aussi par une prise de conscience accrue des problĂšmes environnementaux et nutritionnels.
Les Français adoptent des habitudes d’achats plus sobres et luttent contre le gaspillage, notamment en utilisant des applis comme Too Good To Go, ce qui se traduit par une baisse des achats de certains produits. NĂ©anmoins, les achats plaisir, tels que les biscuits, les glaces et les bonbons, restent stables. Les magasins de proximitĂ© et l’e-commerce ont enregistrĂ© une hausse de leurs volumes, tandis que les supermarchĂ©s ont vu leurs ventes diminuer.
Face Ă cette nouvelle rĂ©alitĂ©, les industriels et les distributeurs ajustent leur offre en privilĂ©giant les marques premiers prix et en rĂ©duisant le nombre de rĂ©fĂ©rences. Les Français prĂ©fĂšrent acheter moins, mais mieux, et sont de moins en moins enclins Ă payer cher pour des labels dont ils remettent en question les bienfaits nutritionnels et environnementaux. Cette tendance de “moins mais mieux” se manifeste Ă©galement dans d’autres secteurs, tels que l’hygiĂšne et la beautĂ©, ainsi que dans le commerce spĂ©cialisĂ©, notamment l’habillement.
La Tribune, Alimentation : Stokelp s’attaque au gaspillage astronomique des industriels, 13/07/2023
En matiĂšre de gaspillage alimentaire, on parle souvent du gaspillage chez les consommateurs. Mais celui-ci est Ă©galement important chez les industriels de l’agroalimentaire. Câest Ă ce niveau de la chaĂźne que la startup française Stokelps’attaque en proposant une plateforme de vente et d’achat en ligne pour leurs surstocks de viande, poissons et lĂ©gumes.
Le problĂšme des surstocks dans l’industrie agroalimentaire est considĂ©rĂ© comme une aberration Ă©cologique et financiĂšre. Actuellement, en Europe, ce sont 1,6 million de tonnes de matiĂšres premiĂšres excĂ©dentaires en raison d’alĂ©as de production, de mĂ©canismes de rĂ©fĂ©rencement sur le marchĂ©, et d’une chute de la demande qui sont tout simplement incinĂ©rĂ©es. Lâambition de Stokelp est de rĂ©duire ce gaspillage de moitiĂ©. Stokelp permet donc aux industriels de revendre leurs surplus de matiĂšres premiĂšres Ă d’autres acteurs du secteur, qui peuvent ainsi bĂ©nĂ©ficier de prix environ 30% moins chers que ceux du marchĂ©. Stokelp gĂšre Ă©galement les aspects administratifs, les nĂ©gociations et le transport des surplus.
Stokelp ambitionne de rĂ©duire de moitiĂ© le gaspillage de matiĂšres premiĂšres grĂące Ă son Ă©cosystĂšme de revente. Actuellement, elle compte plus de 2 000 industriels sur sa plateforme, dont 10% sont basĂ©s Ă l’Ă©tranger. Pour atteindre ses objectifs ambitieux, Stokelp envisage de repenser les relations avec les fournisseurs et de proposer des alternatives locales aux industriels.
La startup vient de lever 3 millions d’euros pour accĂ©lĂ©rer son dĂ©ploiement en Europe, notamment sur le marchĂ© allemand, et prĂ©voit de doubler ses effectifs d’ici la fin de l’annĂ©e. En plus de l’objectif de rĂ©duction du gaspillage, la startup prĂ©voit de multiplier par six son chiffre d’affaires pour atteindre 20 millions d’euros dĂšs 2024.
Le Monde, Pourquoi les fermes urbaines ont du mal Ă pousser en France comme en Europe, 22/07/2023
Encore un secteur qui pĂątit de la fin de lâargent pas cher et des nouvelles attentes des fonds dâinvestissement en matiĂšre de rentabilitĂ©.
Les fermes urbaines en France et en Europe sont Ă la peine depuis quelques mois. En 2021, les levĂ©es de fonds se multipliaient encore Ă coup de dizaines, voire mĂȘme centaines de millions dâeuros. Les projets Ă©taient encore trĂšs prometteurs et attiraient de nombreux investisseurs. Cependant, deux ans plus tard, la situation a radicalement changĂ©. Plusieurs start-up, telles que les françaises Agripolis, Agricool, Sous les fraisesou encore lâallemande Infarm, ont connu des difficultĂ©s financiĂšres, qui ont pour certaines menĂ©es Ă une liquidation judiciaire. De son cĂŽtĂ©, Jungle espĂ©rait boucler une nouvelle levĂ©e de fonds le mois dernier mais a dĂ» reporter lâĂ©chĂ©ance en fin dâannĂ©e.
La ferme verticale, qui nĂ©cessite des Ă©quipements sophistiquĂ©s, est le modĂšle le plus coĂ»teux. Les investisseurs, qui privilĂ©giaient autrefois les projets Ă croissance rapide, sont dĂ©sormais plus attentifs Ă la rentabilitĂ©. La pandĂ©mie de Covid-19 et la hausse des prix de l’Ă©nergie ont Ă©galement affectĂ© ces entreprises, qui doivent en plus dĂ©velopper des modĂšles Ă©conomiques innovants dans le domaine de l’agriculture urbaine.
Ainsi, les revenus des fermes urbaines sont souvent loin des prévisions, ce qui entraßne une révision à la baisse de leurs ambitions internationales. Des start-up comme Infarm et Peas and Love ont dû se séparer de nombreux employés et réduire leurs activités.
Pourtant, certaines rĂ©ussissent malgrĂ© les difficultĂ©s en trouvant des modĂšles Ă©conomiques adaptĂ©s et en rĂ©pondant Ă des besoins spĂ©cifiques du marchĂ©. Celles qui trouvent une niche spĂ©cifique, comme la production de safran pour BienElevĂ©es ou de champignons bio pour Cycloponics, et adoptent des pratiques low-tech, parviennent Ă atteindre la rentabilitĂ©. La clĂ© rĂ©side dans l’identification de marchĂ©s spĂ©cifiques et la maĂźtrise des coĂ»ts de production.
Le Figaro, Inflation : manger 5 fruits et légumes par jour peut coûter 241⏠par mois, selon une association, 26/07/2023
Manger des fruits et légumes coûtent malheureusement de plus en plus cher.
Selon l’observatoire de Familles Rurales, les prix des fruits et lĂ©gumes ont augmentĂ© de prĂšs de 16 % en un an. Cette hausse s’ajoute Ă une prĂ©cĂ©dente augmentation de 11 % entre 2021 et 2022. Les fruits et lĂ©gumes conventionnels ont particuliĂšrement augmentĂ©, avec une banane Ă 2,51 euros le kilogramme (30 % de plus qu’un an plus tĂŽt), des fraises rondes bio Ă 15,23 euros le kilo (+22 %) et des carottes bio Ă 2,96 euros le kilo (+35 %).
Des bĂ©nĂ©voles de l’association ont relevĂ© les prix dans diffĂ©rents types de commerces, montrant une augmentation de 14 % pour le panier de fruits conventionnels et de 8 % pour le panier de fruits bio, ainsi que de 17 % pour le panier de lĂ©gumes conventionnels et de 15 % pour le panier de lĂ©gumes bio.
Ces hausses de prix ont un impact sur le budget des mĂ©nages, car pour manger 5 fruits et lĂ©gumes par jour par personne et respecter les recommandations du Plan national nutrition santĂ©, une famille de 2 adultes et 2 enfants doit dĂ©penser entre 134 et 241 euros par mois, soit entre 10 % et 18 % d’un SMIC net mensuel. MĂȘme en optant pour les 5 fruits et lĂ©gumes les moins chers de l’Ă©tĂ©, cela reprĂ©sente encore entre 65 euros (conventionnel) et 100 euros (bio) par mois pour cette famille.
Depuis 2013, les prix des fruits ont augmentĂ© de 43 % et ceux des lĂ©gumes de 73 %. Familles Rurales milite pour l’instauration d’une allocation alimentaire dĂ©diĂ©e aux produits sains, d’un montant de 65 euros par mois pour les mĂ©nages les moins favorisĂ©s, et appelle Ă©galement Ă une meilleure rĂ©gulation des marges pour ne pas pĂ©naliser Ă la fois les consommateurs et les producteurs.
Les Ăchos, Avec Carbon Maps, Patrick Asdaghi veut aider la filiĂšre agroalimentaire Ă rĂ©duire son impact environnemental, 21/07/2023
Patrick Asdaghi, ex-cofondateur de FoodChĂ©ri, sâest lancĂ© dans une nouvelle aventure en co-fondant Carbon Maps fin 2022. Le but de cette Startup est d’aider l’industrie agroalimentaire Ă rĂ©duire son impact environnemental. Carbon Maps dĂ©veloppe un systĂšme de gestion et de pilotage de la performance environnementale en utilisant des modĂšles scientifiques et des algorithmes d’intelligence artificielle pour quantifier l’impact environnemental des produits agroalimentaires. Pour ce faire une vingtaine d’indicateurs sont pris en compte, tels que la mesure carbone, la consommation d’eau, l’impact sur la biodiversitĂ© et le bien-ĂȘtre animal.
La start-up a levĂ© 4 millions d’euros en amorçage et compte actuellement plus d’une quinzaine de membres dans l’Ă©quipe et une dizaine de clients, dont des coopĂ©ratives, des marques grand public et des distributeurs. Carbon Maps a livrĂ© des pilotes de son systĂšme Ă ses clients et mĂšne une expĂ©rimentation avec un syndicat de producteurs de lait pour modĂ©liser des indicateurs d’impact environnemental Ă l’Ă©chelle des fermes.
L’objectif de Carbon Maps est d’Ă©quiper tous les acteurs de la chaĂźne agroalimentaire pour leur permettre d’Ă©changer et de collaborer plus facilement. Les Ă©quipes de la startup anticipent une Ă©volution rapide du cadre rĂ©glementaire concernant le reporting extra-financier sur l’impact environnemental, ce qui amĂšnera les directions financiĂšres et RSE Ă rendre compte de leur impact sur toute la chaĂźne de valeur et Ă s’engager sur une trajectoire de progrĂšs avec leurs fournisseurs.
The Guardian, Vegan diet massively cuts environmental damage, study shows, 20/07/2023
DâaprĂšs une rĂ©cente Ă©tude publiĂ©e dans Nature Food, le rĂ©gime vegan rĂ©duirait massivement les dommages causĂ©s Ă l’environnement par la production alimentaire. Cette recherche a notamment montrĂ© que les rĂ©gimes vegans entraĂźnaient 75 % d’Ă©missions de gaz Ă effet de serre, de pollution de l’eau et d’utilisation des terres en moins que les rĂ©gimes oĂč plus de 100 g de viande Ă©taient consommĂ©s chaque jour. Les rĂ©gimes vĂ©gans rĂ©duiraient Ă©galement la destruction de la faune et de la flore de 66 % et l’utilisation de l’eau de 54 %, selon l’Ă©tude.
L’impact environnemental de la viande et des produits laitiers est bien connu, et les populations des pays riches devront rĂ©duire leur consommation de viande pour atteindre les trajectoires de rĂ©duction des gaz Ă effet de serre que ces Etats se sont fixĂ©s. Cependant, les Ă©tudes antĂ©rieures ont utilisĂ© des rĂ©gimes alimentaires modĂšles et des valeurs moyennes pour l’impact de chaque type d’aliment.
En revanche, cette nouvelle Ă©tude a analysĂ© les rĂ©gimes rĂ©els de 55 000 personnes au Royaume-Uni. Elle a Ă©galement utilisĂ© des donnĂ©es provenant de 38 000 exploitations agricoles dans 119 pays pour tenir compte des diffĂ©rences dans l’impact des aliments produits de diffĂ©rentes maniĂšres et dans diffĂ©rents endroits, ce qui renforce considĂ©rablement la confiance dans les conclusions.
Il s’est avĂ©rĂ© que ce qui Ă©tait consommĂ© Ă©tait beaucoup plus important en termes d’impact environnemental que l’endroit et la maniĂšre dont il Ă©tait produit. Les recherches antĂ©rieures ont montrĂ© que mĂȘme la viande Ă faible impact, comme le porc bio, est responsable de huit fois plus dâimpact sur le climat que les plantes Ă fort impact, comme les olĂ©agineux.
L’Ă©tude a Ă©galement montrĂ© que les rĂ©gimes Ă faible teneur en viande, soit moins de 50 g par jour, avaient moitiĂ© moins dâimpact des rĂ©gimes riches en viande sur les Ă©missions de gaz Ă effet de serre, la pollution de l’eau et l’utilisation des terres. Cependant, les diffĂ©rences entre les rĂ©gimes Ă faible teneur en viande, les rĂ©gimes pescĂ©tariens et les rĂ©gimes vĂ©gĂ©tariens Ă©taient relativement faibles.
La plus grande diffĂ©rence observĂ©e dans l’Ă©tude concernait les Ă©missions de mĂ©thane, un puissant gaz Ă effet de serre produit par les bovins et les moutons, qui Ă©taient 93 % infĂ©rieures pour les rĂ©gimes vĂ©gans par rapport aux rĂ©gimes riches en viande.
Time, A High Steaks Game: Can Beyond Save the Alt-Meat Industry?, 20/07/2023
Une interview du fondateur de Beyond Meat qui revient sur les difficultĂ©s rencontrĂ©es par son entreprise depuis plusieurs mois ainsi que sa stratĂ©gie Ă court terme pour relancer lâentreprise.
Beyond Meat a connu un succĂšs fulgurant avec son introduction en bourse en 2019 mais fait dĂ©sormais face Ă des dĂ©fis importants. Au dĂ©but, Beyond Meat Ă©tait acclamĂ©e pour son concept de hamburgers Ă base de plantes, prĂ©sentĂ©s comme une alternative Ă©cologique, saine et Ă©thique Ă la viande traditionnelle. Cependant, l’entreprise a du mal Ă atteindre la rentabilitĂ©, ce qui suscite encore de nos jours des inquiĂ©tudes chez les analystes financiers et les journalistes.
Les hausses de prix alimentaires ont dĂ©couragĂ© les consommateurs d’opter pour des alternatives coĂ»teuses Ă la viande, tandis que le moindre intĂ©rĂȘt des investisseurs a limitĂ© les fonds disponibles pour les startups du secteur des alternatives Ă la viande. Au cours des derniers mois, de nombreuses entreprises concurrentes de Beyond Meat ont dĂ» mettre la clĂ© sous la porte. L’action de Beyond Meat a Ă©galement fortement chutĂ© depuis son pic en 2019 (elle est passĂ©e de 234 dollars en 2019 Ă moins de 16 dollars ce mois-ci) et l’entreprise a enregistrĂ© des pertes importantes en 2022 (366 millions de dollars). De plus, elle a enregistrĂ© une baisse de presque 10% de ses ventes au niveau mondial.
NĂ©anmoins, le fondateur et PDG Ethan Brown reste optimiste. Il considĂšre que les difficultĂ©s actuelles sont normales pour une entreprise perturbatrice qui s’attaque Ă un secteur aussi Ă©norme que l’industrie de la viande. Beyond Meat a rĂ©cemment publiĂ© des rĂ©sultats financiers montrant des progrĂšs modestes dans la rĂ©duction de ses dĂ©penses, ce qui laisse entrevoir une amĂ©lioration future.
Pour rester compĂ©titif, Beyond Meat travaille Ă©galement sur de nouveaux produits, dont un steak vĂ©gĂ©tal qui semble ĂȘtre trĂšs prometteur. Cependant, l’entreprise garde les dĂ©tails de la fabrication de ce steak confidentiels et prĂ©voit de le lancer l’annĂ©e prochaine.
Beyond Meat se concentre actuellement sur la rentabilitĂ© et se prĂ©pare Ă une lutte acharnĂ©e avec l’industrie de la viande traditionnelle pour gagner des parts de marchĂ©. MalgrĂ© les critiques sur la santĂ© et le prix de ses produits, la sociĂ©tĂ© reste dĂ©terminĂ©e Ă prouver que les alternatives Ă base de plantes peuvent contribuer Ă rĂ©soudre les problĂšmes liĂ©s Ă la viande conventionnelle et Ă son impact sur l’environnement et la santĂ© humaine.
The Guardian, How food companies âsweetened the worldâ â and increased the risk of disease, 14/07/2023
Lâarticle sâintĂ©resse Ă la commercialisation trompeuse d’aliments ultra-transformĂ©s riches en sucre et en sel dans les pays en dĂ©veloppement, notamment en Inde. Les entreprises agroalimentaires utilisent des slogans et des publicitĂ©s trompeuses pour promouvoir des boissons et des snacks comme bĂ©nĂ©fiques pour la santĂ©, la croissance, l’Ă©nergie, etc. Cependant, ces produits contribuent Ă la crise des maladies non transmissibles (MNT) en Inde, telles que le diabĂšte et l’hypertension, ainsi qu’Ă la malnutrition chez les enfants.
L’OMS a rĂ©cemment Ă©mis des directives recommandant aux gouvernements de restreindre la commercialisation des aliments riches en gras, sucre et sel aux enfants en raison de leur impact nĂ©faste sur la santĂ© et la nutrition.
L’article met en Ă©vidence des exemples tels que la boisson Ă©nergĂ©tique Sting de PepsiCo, qui affiche le message âStimule l’esprit, dynamise le corpsâ sur sa bouteille mais qui en fait contient beaucoup de sucre (17g pour 25cl) mais ne comporte pas d’avertissement sur son Ă©tiquette et prĂ©cise seulement en petits caractĂšres que la boisson n’est pas recommandĂ©e pour les enfants. Un autre exemple est Supermilk, un produit Ă base de protĂ©ines de petit-lait destinĂ© aux enfants Ă partir de 4 ans, mais qui contient Ă©galement beaucoup de sucre (50,8 g de sucre pour 100 g) et de protĂ©ines, pouvant ĂȘtre nocif pour la santĂ©.
Les entreprises utilisent des tactiques agressives de marketing pour cibler les enfants et les parents, en exploitant leurs aspirations à une meilleure santé et à une croissance réussie. Les aliments ultra-transformés deviennent ainsi une source majeure de calories pour de nombreux enfants, conduisant à une augmentation des MNT.
Les chercheurs et les militants de la santĂ© publique soulignent que les entreprises agroalimentaires devraient ĂȘtre tenues responsables de la crise des MNT et que les gouvernements devraient restreindre la commercialisation trompeuse de ces produits aux enfants et aux familles.
The Economist, Why Walmart is trouncing Amazon in the grocery wars, 24/07/2023
Un article qui sâintĂ©resse Ă la rivalitĂ© entre Walmart et Amazon dans le commerce alimentaire.
Pour The Economist, Walmart est une menace plus importante pour Amazon dans la guerre du commerce alimentaire que l’inverse. Lorsque Amazon a acquis Whole Foods Market pour 13,7 milliards de dollars en 2017, cela a Ă©tĂ© perçu comme une tentative d’amĂ©liorer son activitĂ© de commerce alimentaire. Cependant, Amazon a traitĂ© le commerce alimentaire comme une expĂ©rience scientifique plutĂŽt que comme une sĂ©duction, avec des rĂ©sultats mitigĂ©s chez Whole Foods et dans d’autres formats.
Pour rivaliser avec Walmart, Amazon a embauchĂ© Tony Hoggett, un ancien cadre de Tesco, une chaĂźne de supermarchĂ©s britannique, pour apporter son expertise dans l’Ă©picerie. Amazon essaie de rendre ses magasins Fresh moins impersonnels en rĂ©intĂ©grant des caissiers humains et des caisses en libre-service. Toutefois, Walmart est toujours en avance sur Amazon dans le secteur des supermarchĂ©s physiques, avec environ 4 700 magasins contre 530 Whole Foods, 44 Amazon Fresh et 22 Amazon Go.
Bien que Walmart ait une prĂ©sence plus importante dans les magasins physiques, Amazon espĂšre compenser cela grĂące Ă son programme de fidĂ©litĂ© Prime, qui compte environ 170 millions de membres aux Ătats-Unis. Cependant, les clients prĂ©fĂšrent souvent voir, toucher et sentir les produits d’Ă©picerie avant de les acheter, ce qui pose un problĂšme pour Amazon en raison de son nombre restreint de magasins. Amazon pourrait accroĂźtre sa prĂ©sence en achetant une grande chaĂźne de supermarchĂ©s, mais cela pourrait ĂȘtre entravĂ© par les pressions antitrust sur les grandes entreprises technologiques. En attendant, Walmart semble faire des progrĂšs plus importants dans les ventes en ligne et la publicitĂ©, ce qui rend la concurrence entre les deux gĂ©ants de la vente au dĂ©tail plus intense.
MinistĂšre de lâAgriculture, GĂ©ographie logistique du systĂšme alimentaire français : tendances et perspectives dâĂ©volution – Document de travail n°17, 13/07/2023
Ce document traite des Ă©volutions gĂ©ographiques de la logistique du systĂšme alimentaire français. Il repose sur une analyse de la bibliographie et des donnĂ©es disponibles, et sur la consultation d’experts.
Six grandes tendances sont successivement abordĂ©es : lâallongement des itinĂ©raires logistiques ; la massification des flux, facteurs dâuniformisation des paysages ; la rĂ©organisation des circuits et modalitĂ©s dâapprovisionnement, sous lâeffet du changement climatique ; lâĂ©mergence de contraintes nouvelles rĂ©sultant de la mise Ă lâagenda de problĂšmes publics (Ă©missions carbone du transport, bien-ĂȘtre animal, etc.) ; la rĂ©organisation des circuits courts et de proximitĂ©, en contrepoint de la mondialisation des Ă©changes ; lâavĂšnement dâune logistique de la data alimentaire.
Fondation Carasso, Nouvelles formes d’accĂšs Ă l’alimentation de qualitĂ© pour toutes et tous : Quels modĂšles socio-Ă©conomiques ?, Juin 2023
Une Ă©tude qui doit permettre aux structures mettant en Ćuvre de nouvelles formes dâaccĂšs Ă lâalimentation et aux acteurs qui les soutiennent, dâidentifier des pistes de renforcement de leur modĂšle Ă©conomique qui soient compatibles avec leur projet social et politique. Cette Ă©tude porte aussi lâambition plus large de dĂ©fendre une autre approche de la valeur de lâalimentation.
13 cas d’Ă©tudes sĂ©lectionnĂ©s sur trois critĂšres : une activitĂ© principalement dĂ©diĂ©e Ă lâaccĂšs digne et inclusif Ă lâalimentation, la vente dâaliments de qualitĂ©, et lâaccĂšs effectif des publics en prĂ©caritĂ© alimentaire Ă ces produits.
8 fiches leviers opĂ©rationnelles : pour permettre Ă chaque initiative de saisir les marges de manĆuvre et les arbitrages pour mettre en cohĂ©rence ses objectifs sociĂ©taux et la rĂ©alitĂ© Ă©conomique des ressources financiĂšres et non financiĂšres auxquelles elle a accĂšs ( Les approvisionnements alimentaires ; La politique tarifaire ; Les activitĂ©s et services ; Les richesses humaines ; Les ressources financiĂšres et non-monĂ©taires ; Les statuts juridiques et la fiscalitĂ© ; Les alliances territoriales et la mutualisation ; Les nouvelles approches de la valeur).
6 apprentissages pour faciliter le dialogue avec les financeurs et accompagnateurs de ces initiatives :
- Des ambitions communes aux initiatives de transformer les systĂšmes alimentaires
- Un foisonnement de modĂšles socio-Ă©conomiques : pas de modĂšles types
- Une nĂ©cessitĂ© de prendre en compte lâensemble des valeurs produites
- Des besoins dâinvestissements dans la formation et la durĂ©e
- Les limites dâune action sociale auto-financĂ©e
- Les pouvoirs publics peuvent contribuer autrement que par des financements en créant des environnements favorables.
Conseil des PrélÚvements Obligatoires, La Fiscalité nutritionnelle, 27/07/2023
Pour rendre la fiscalitĂ© nutritionnelle plus efficace dans la lutte contre l’obĂ©sitĂ©, le Conseil des prĂ©lĂšvements obligatoires (CPO) recommande de l’Ă©largir Ă d’autres produits que les boissons sucrĂ©es ou Ă©dulcorĂ©es et d’en augmenter les barĂšmes.
Il prĂ©conise d’Ă©tendre l’assiette de la taxe aux boissons Ă base de soja ou aux sirops, jusqu’ici exclus, voire d’en Ă©largir Ă terme le champ. Il cite ainsi les produits Ă teneur Ă©levĂ©e en sucres comme les cĂ©rĂ©ales et les confiseries et ceux contenant des additifs nocifs, Ă condition de tenir compte des Ă©conomies en matiĂšre de santĂ© et pas uniquement du rendement Ă court terme, et de prĂ©voir une offre alternative plus saine et abordable.
En 6 ans seulement, Julie Chapon et ses associĂ©s BenoĂźt et François, se sont inscrits avec succĂšs dans le paysage de la Food Tech française avec leur application dĂ©diĂ©e au mieux-manger. Cet Ă©pisode cherche Ă comprendre comment ces trois entrepreneurs soucieux dâavoir de lâimpact ont rĂ©ussi Ă bousculer les codes de lâindustrie agroalimentaire et Ă engager une communautĂ© de plus de 40 millions dâutilisateurs.
Si vous avez dâen savoir un peu plus sur le modĂšle Ă©conomique de Yuka, lâimpact de Yuka sur lâindustrie agroalimentaire et les relations que la startup entretient avec les industriels.
A noter Ă©galement le lancement dâun nouveau podcast sur la restauration par le cĂ©lĂšbre critique gastronomique François Simon, accompagnĂ© de son compĂšre, le Dwichtorialist Hirmane Abdoulhakime. Il propose de partir Ă la rencontre de ceux qui sont Ă lâorigine des restaurants.
Non pas les grands chefs dont la magie opĂšre en cuisine, mais les restaurateurs qui pensent un projet de A Ă Z. De la recherche dâun lieu Ă lâĂ©laboration de la carte en passant par la dĂ©coration et la gestion de lâĂ©tablissement, les restaurateurs sont ceux sans lesquels un restaurant nâexisterait pas.
Le premier Ă©pisode vient de sortir :
Building a $70 Million Chocolate Factory | Nick Saltarelli (Co-founder, Mid-Day Squares) (podcast en anglais)
Nick Saltarelli est le cofondateur de Mid-Day Squares, une barre chocolatĂ©e saine et fonctionnelle. Nick, sa femme Lezlie et son frĂšre Jake ont lancĂ© l’entreprise en 2018 depuis leur cuisine Ă MontrĂ©al, et ont depuis construit leur propre usine et ont fait croĂźtre l’entreprise jusqu’Ă un chiffre d’affaires de 26 millions de dollars.
Dans cet Ă©pisode, on parle notamment de :
L’histoire du marchĂ© du chocolat, qui pĂšse 200 milliards de dollars
La concurrence de monopoles vieux de plus de 100 ans
La dĂ©couverte d’une Ă©norme opportunitĂ© dans le chocolat plus sain
Les secrets de la fabrication en sous-traitance
Pourquoi personne ne sait comment fabriquer une barre Snickers et pourquoi Coca-Cola n’a pas de brevet ?
Comment construire un fossé dans le secteur des produits de grande consommation
Pourquoi les carrés Mid-Day ont dû construire leur propre usine
Fabriquer du chocolat comme Tesla fabrique des voitures
Copier la stratégie de lancement de Facebook
Mesurer l’adĂ©quation produit-marchĂ© dans les produits de grande consommation
Presque Ă court d’argent pendant le COVID
Pourquoi chaque équipe fondatrice devrait suivre une thérapie
Survivre Ă une chute de 85 % des revenus
Comment lever un tour de table
Construire une marque durable
Pourquoi les spĂ©cialistes du marketing devraient Ă©tudier l’industrie musicale